L’homéopathie en quelques mots
L’homéopathie est une technique thérapeutique
créée au 18ème siècle par un médecin allemand,
le Docteur Samuel Hahnemann.
créée au 18ème siècle par un médecin allemand,
le Docteur Samuel Hahnemann.
Hahnemann considère la maladie comme une perturbation de l’énergie vitale. Les symptômes du malade ne sont qu’une expression de la maladie. La guérison ne consiste donc pas à faire disparaître les symptômes, mais à rétablir l’équilibre de l’énergie vitale.
La démarche de l’homéopathie est holistique : elle considère l’être humain comme un tout, composé d’un corps et d’un esprit.
Elle résulte de recherches systématiques intensives qui se poursuivent aujourd’hui, partout dans le monde.
Comme toute technique thérapeutique, l’homéopathie a ses limites. Mais la complémentarité entre médecine homéopathique et médecine conventionnelle peut conduire à des résultats que ni l’une, ni l’autre ne serait capable d’atteindre séparément.
Hahnemann subit déjà à son époque de nombreuses critiques et obstructions, notamment de la part de l’Académie de Médecine, ce qui fit dire au Ministre Guisot vers 1840 :
« La science doit être pour tous. Si l’homéopathie est une chimère sans valeur propre, elle tombera d’elle-même. Si au contraire, elle est un progrès, elle se répandra malgré toutes nos mesures de préservation et l’Académie doit le souhaiter avant tout autre, elle qui a pour mission de faire avancer la science et d’encourager les découvertes ».
Près de 200 ans plus tard, l’homéopathie n’a fait que renforcer sa vitalité grâce au travail incessant de tous les médecins continuateurs d’Hahnemann et à l’adhésion continue de ses patients.
Elle constitue un phénomène scientifique, économique, écologique et politique.
L’homéopathie est une méthode thérapeutique basée sur la capacité de tout système vivant à réagir.
Elle s’utilise pour déclencher une réaction destinée à faire corriger par l’organisme lui-même un déséquilibre de son fonctionnement.
Pour ce faire, elle s’appuie sur la similitude entre les symptômes présentés par un malade et les réactions qu’une substance est capable de provoquer chez un sujet sain.
L’absorption de cette substance sous forme diluée apporte une information à l’organisme qui, lorsqu’elle est reconnue, amène la réaction souhaitée.
La recherche d’un traitement homéopathique s’effectue par la prise en compte de la globalité des symptômes somatiques et psychiques actuels et antérieurs du patient.
Cette approche demande une étude très complète et amène souvent à la prescription de hautes dilutions agissant en profondeur. Elle est réservée au médecin homéopathe, mais l’homéopathie a ceci de particulier que le patient participe activement à l’acte thérapeutique. L’analyse du fonctionnement de son organisme dans ses modalités physiques et psychiques l’amène à une collaboration étroite avec le médecin et à une responsabilisation de sa santé.
Mais il arrive aussi que seuls des symptômes ponctuels du patient soient pris en compte. Une telle approche est également médicale, mais elle justifie de plus une automédication responsable et pratiquée en fonction des connaissances et des informations fiables dont chacun dispose. Mais il est dans ce cas recommandé de ne pas traiter de maladie chronique, de n’utiliser que des basses ou moyennes dilutions (jusqu’à 5CH ou 30K) et de faire rapidement appel au médecin si les symptômes persistent.
Notons enfin qu’il existe des spécialités homéopathiques complexes traditionnellement utilisées qui revendiquent des champs d’application thérapeutiques déterminés par leurs composants.
Les médicaments homéopathiques sont préparés à partir de substances appelées souches, généralement diluées et dynamisées. Elles peuvent être d’origine animale, végétale, minérale, ou chimique.
Ces médicaments sont présentés sous diverses formes :
La dilution poussée aboutit à des concentrations extrêmement faibles du produit de base. On peut même utiliser sans danger des matières toxiques. Grâce à la dynamisation (secousses répétées), le médicament dilué fournit à l’organisme une information qui, lorsqu’elle est reconnue, provoque la réaction d’autorégulation souhaitée.
Chaque dilution nécessite un flacon distinct. Les dilutions sont décimales, avec chaque étape 10 fois plus diluée que la précédente (dilutions DH – D – X), ou centésimales, où chaque étape est 100 fois plus diluée que la précédente (dilutions CH). Hahnemann a aussi élaboré des dilutions au 1/50.000, dites ‘cinquante-millésimales’ ou dynamisations LM.
Toutes les dilutions s’effectuent dans le même flacon. Ses parois sont d’abord humectées par la matière souche. Le flacon est ensuite rempli du diluant et secoué. On obtient ainsi la première dilution de Korsakov (1 K). Le flacon est vidé. Des traces de la solution subsistent sur les parois. Celui-ci est à nouveau rempli de diluant et secoué, pour obtenir 2 K. Et ainsi de suite pour atteindre des dilutions commercialisées de 6K, 12K, 30K, 200 K, 1000 K (MK), 10.000 K (LMK)… On obtient ainsi des médicaments efficaces, dotés d’une dynamisation énergétique très élevée.
Le prix des médicaments homéopathiques dépend entre autres de la dilution (plus elle est élevée, plus le prix augmente), mais il reste habituellement très abordable. Par ailleurs, la plupart des mutualités belges remboursent partiellement les traitements homéopathiques.
Prenez votre médicament homéopathique 15 minutes avant le repas ou deux heures après le repas. Abstenez-vous de café et de menthe uniquement si vous n’avez pas l’habitude d’en consommer et que vous y êtes donc plus sensible.
L’espacement des prises est important (plus court pour les basses dilutions, plus long pour les hautes).
Laissez fondre les granules ou globules directement sous la langue. Les gouttes homéopathiques seront également versées sous la langue. Une autre technique consiste à dissoudre le médicament dans de l’eau selon les instructions très précises du médecin. Respectez la prescription, le dosage, le conseil du pharmacien et/ou la notice de la spécialité !
Les médicaments homéopathiques doivent être fabriqués par des firmes autorisées ou préparés en officine. Ils ne peuvent être délivrés qu’en pharmacie.
Les médicaments fabriqués par des firmes autorisées et commercialisés en Belgique doivent avoir été notifiés auprès de l’Agence Fédérale des Médicaments et des Produits de Santé (AFMPS), où ils font l’objet d’une procédure d’enregistrement ou d’autorisation de mise sur le marché. Ils doivent répondre à des normes strictes.
Voir aussi le site de Homeopathy Belgium Industry Association (HBIA) : https://homeopathy-belgium.be/quest-ce-que-lhomeopathie/